Les CYCLES d’ateliers d’écriture de Stylosophie

Pourquoi rejoindre les cycles de Stylosophie ?

• pour inscrire la réflexion dans un temps long plutôt que dans un atelier isolé,

• pour bénéficier d’un groupe stable, chaleureux et impliqué,

• pour expérimenter un cheminement progressif, pensé comme une exploration,

• pour écrire des textes plus longs, plus construits, plus littéraires que ceux que permet une séance unique.

• pour s’engager dans une véritable démarche philosophique, entre théorie et vécu.

Attention, les cycles sont réservés aux personnes ayant déjà participé à un atelier de 3h.

Lancement du 1er cycle de Stylosophie le 15 mars 2026

Programme détaillé de ce 1er cycle

1. Le soi intérieur : La conscience de soi 

Question : Connais-toi toi-même : l’identité est-elle donnée ou construite ?
Cette séance explore la portée éthique du gnôthi seauton, compris non comme simple introspection mais comme exigence de travail sur soi. On y examine la naissance du sujet pensant, de Socrate à Kant, et l’idée que l’identité n’est jamais un fait, mais une construction réflexive qui se poursuit tout au long de la vie.

2. Le soi incarné : Le corps comme condition et langage de l’identité

Question : Le corps est-il scène ou essence de l’identité ?
Ici, l’identité est abordée depuis le corps vécu : le corps comme lieu d’expérience, d’expression et de visibilité sociale. La séance interroge également les constructions du genre, les normes corporelles et la manière dont le corps performe autant qu’il perçoit, rendant l’incarnation incontournable pour penser le soi.

3. Le soi narratif : Identité, mémoire et continuité

Question : Peut-on être sans récit de soi ?
Cette séance relie l’identité à la narration : dire qui nous sommes suppose de tisser mémoire, continuité et interprétation. Elle invite à réfléchir à la fidélité à soi malgré les changements, et à la manière dont l’identité racontée peut parfois diverger ou éclairer l’identité vécue.

4. Le soi en relation :  Le moi sous le regard d’autrui

Question : Peut-on se connaître sans être vu ?
On y analyse la dimension relationnelle du moi : autrui comme miroir, comme mesure, parfois comme condition de révélation de soi. La séance aborde la dépendance au regard de l’autre, la quête de reconnaissance et l’idée que la liberté personnelle passe en partie par la manière dont nous sommes reconnus.

5. Le soi collectif : Individu, appartenances et culture

Question : Les identités collectives sont-elles libératrices ou enfermantes ?
Cette séance examine les identités culturelles, de genre, communautaires ou politiques. Elle met en lumière les tensions entre reconnaissance du particulier et aspiration à l’universel, tout en questionnant la façon dont l’individu se construit, se protège ou parfois se limite au sein de ses appartenances.

6. Le soi métamorphique : Finitude, transformation et dépassement

Question : L’identité se trouve-t-elle dans la persistance ou dans le dépassement ?
Dernière étape du parcours, cette séance ouvre à une réflexion sur le devenir du sujet : changement, impermanence, mort, dépassement de soi. Elle relie authenticité et transformation, et invite à envisager une conception plus spirituelle ou existentielle de l’identité humaine.