Caroline Boinon, animatrice passionnée de

cours de philosophie par l’écriture.

Bonjour à tous,

Je m’appelle Caroline Boinon et je suis la fondatrice de Stylosophie, des ateliers philosophiques via l’écriture et la discussion à Paris.

Si vous vous dites : « La philosophie, c’est trop compliqué pour moi ! » ou alors : « J’ai souvent l’impression d’avoir des pensées intéressantes, mais je n’arrive pas à les formuler clairement », vous êtes au bon endroit !

Pour moi, la philosophie n’est pas une discipline complexe réservée aux spécialistes : c’est avant tout une pratique de vie, un moyen d’interroger notre existence et d’approfondir notre compréhension du monde. Mon objectif avec Stylosophie est de vous inviter à explorer les grandes questions philosophiques de manière ludique, accessible et conviviale.

Laissez-moi vous partager comment j’en suis arrivée à créer Stylosophie en avril 2024, mon parcours et mon engagement quotidien dans cette belle aventure philosophique.

 

Une double expertise : philosophie et animation de groupe.

 

La philosophie, une passion au service de soi et des autres, au cœur de nos préoccupations les plus intimes

 

Depuis plus de 30 ans, la philosophie est au cœur de ma vie, par le biais d’un cheminement intellectuel et humain débuté à l’adolescence. Ma formation académique a commencé par des cours de philosophie sur les bancs de la Sorbonne, où j’ai obtenu un Master de Philosophie en 2004.

Cette approche universitaire a jeté les bases d’une culture philosophique que je n’ai jamais cessé d’alimenter en cherchant toujours à en diversifier les sources. Surtout, si la lecture des grands auteurs et la compréhension des concepts classiques de l’histoire de la philosophie sont des outils précieux pour développer des capacités d’analyse argumentée et nuancée ; cela ne prend tout son sens que dans la confrontation à nos expériences de vie et à leur épaisseur sensible et active.  Je fais partie de ceux qui sont convaincus que tout vécu, le plus banal soit-il, peut être l’occasion d’un regard philosophique profond et fécond.

C’est donc en tant que la démarche philosophique est un puissant levier non seulement de réflexion mais aussi d’action et d’émotion qu’elle peut être un guide jusque dans les aspects les plus ordinaires de la vie.

C’est pourquoi, loin d’être une démarche abstraite et élitiste, ma pratique de la philosophie a toujours voulu s’inscrire dans une visée autant citoyenne qu’existentielle.

Ainsi, entre 1998 et 2001, j’ai suivi une formation professionnelle d’assistante sociale (DEASS obtenu en juin 2001), complétée d’un Master en Sciences Humaines et Sociales en 2008 en écho à une expérience diversifiée dans le champ du travail social pendant plus de 20 ans.

En parallèle de cet engagement de terrain, j’ai également été professeure de philosophie et formatrice dans des établissements d’enseignement supérieur tel que l’IRTS (Institut Régional du Travail Social) de Paris Xe et le CNAM (Conservatoire des Arts et Métiers) de Paris III.

Au cœur de toutes ces expériences, la philosophie a toujours été un puissant outil d’analyse et de recul critique autant face aux pratiques professionnelles du social que face aux questionnements existentiels que chacun d’entre nous rencontre à un moment ou à un autre de sa vie.

 

Aujourd’hui, ce qui me passionne, c’est de partager le fruit de ces apprentissages à travers des ateliers de philo pour adultes, sans contrainte de niveau d’écriture, ni de prérequis philosophiques. Pas besoin d’être un philosophe en toge ou de citer Platon pour participer : l’envie de se poser des questions, et de construire progressivement des éléments de réponse, suffit pour être à l’aise dans mes ateliers. Venez simplement avec votre curiosité et votre bonne humeur et vous passerez un moment stimulant et enrichissant. Surtout, ses effets se prolongeront bien au-delà des trois heures d’atelier.

 

Animatrice d’ateliers, le partage avant tout.

En plus de ma formation en philosophie, j’ai acquis une expertise en animation de groupes dans divers contextes professionnels, au travers de débats philosophiques et d’ateliers d’écriture. J’ai eu la chance de concevoir et d’animer des ateliers avec des publics variés, aussi bien des étudiants, des adultes en reconversion  ou des personnes socialement fragilisées ; et dans différents types de lieux, autant dans des centres sociaux que dans des cadres universitaires. J’ai alors souvent vu à l’œuvre la puissance de l’intelligence collective lorsqu’elle est orchestrée avec délicatesse et bienveillance.

Stylosophie, un projet de vie que je partage avec passion

Après plus de 20 ans d’expérience, j’ai souhaité développer ces activités, en dehors des murs des écoles, afin d’impulser une dimension, moins scolaire, plus créative. J’avais à cœur que mes ateliers philosophiques soient accessibles autant intellectuellement que financièrement.

Mon engagement dans les domaines de la philosophie et du travail social se nourrit d’une conviction profonde : celle que la réflexion philosophique et l’accompagnement psychosocial peuvent être intimement liés. À travers ma pratique professionnelle, j’ai toujours cherché à mettre la philosophie au service des autres, en développant une approche qui dépasse les murs des écoles pour toucher la vie concrète des individus.

Quels sont les objectifs de ces ateliers ?

Ce projet est avant tout humain et créatif.

Je souhaite que chacun puisse trouver un espace d’expression, de réflexion et d’épanouissement, peu importe son parcours et sa maitrise des notions philosophiques.

Si vous repartez de mes ateliers de stylosophie en ayant répondu à au moins un des objectifs suivants, alors je serai ravie :

♥  Développer sa créativité littéraire et son univers de pensée

♥  Vivre des échanges stimulants et créer des liens potentiellement durables

♥  Améliorer sa clarté intellectuelle et sa capacité à penser par soi-même

♥  Développer son esprit d’analyse et son recul critique

Alors, prêt(e )à tenter l’expérience ? 

Mais au fait, la philosophie c’est quoi ?

Mise en mouvement de la pensée, la philo est surtout une manière d’interroger le monde et ce qui le constitue.

 

Sur la page d’accueil, je vous ai présenté un bref résumé de ce qui caractérise la démarche philosophique telle qu’elle structure le rythme et le contenu de mes ateliers d’écriture. Si vous voulez (re)lire ces quelques lignes d’introduction, c’est par ici.

 

Avant de développer davantage en quoi consiste la démarche philosophique, rappelons-en, tout d’abord, son origine

 

Quelle est l'origine de la philosophie ?

Il y a plus de 25 siècles, un vieil homme qui se promenait pieds nus, été comme hiver, et qui passait son temps à discuter et à débattre dans la rue a fait trembler la cité athénienne, une des plus grandes puissances militaires et culturelles du monde.

Cet homme est le père de la philosophie : il se nomme Socrate. On ne le connait que par les écrits de son disciple, Platon.

Etymologiquement, la philosophie c’est  l’amour (philia) du savoir et de la sagesse (sophia).

Pourquoi cet amour du savoir a-t-il été envisagé comme une menace par une cité aussi évoluée qu’était la Grèce antique au point de faire condamner à mort Socrate ? Pour répondre à cette question, il faut préalablement s’intéresser à ce que cet individu a découvert de si extraordinaire pour qu’on lui attribue la paternité de cette discipline. Car des savants, la Grèce en comptait déjà avant lui, et de forts brillants ! Thales et Pythagore dans le domaine des mathématiques et de l’astronomie, Hippocrate dans celui de la médecine, Démocrite dans celui de la physique… Sans oublier les grands auteurs de l’Antiquité : Sophocle, Euripide, Eschyle, dont les œuvres inspirent les plus grands penseurs encore aujourd’hui.

Bref, l’amour du savoir et de la connaissance préexistait à Socrate. Mais, à la différence de ses prédécesseurs, Socrate va appliquer la démarche du raisonnement à des questions autres que celles des astres, des nombres ou des figures géométriques. Il va raisonner sur l’existence humaine : la justice, l’amour, la beauté, le temps, la vérité, le langage…

Surtout, Socrate ne ne pose jamais en détenteur du savoir ou de la vérité, mais, par ses questions, il nous révèle à quel point ceux qui prétendent détenir la vérité absolue sont des imposteurs. C’est ce que Socrate appelle la maïeutique, l’art de faire accoucher des idées. Le philosophe ne met pas plus une idée dans la bouche de son élève que la sage-femme  ne donne un bébé à sa mère ; il s’agit au contraire de lui permettre de donner naissance à son propre bébé, comme à l’élève d’énoncer sa propre vérité.

Avec Socrate, pour la première fois dans l’histoire du questionnement existentiel, il devient nécessaire de justifier rationnellement ses idées. Il ne suffit plus de croire aveuglément, mais au contraire  de construire son propre discours avec des arguments les plus rationnels possibles.

Par la seule force de ses questions, Socrate fait vaciller une des cités les plus puissantes et les plus avancées du monde antique : à une époque où le théologique est politique, remettre en question la déesse Athéna, c’est remettre en question la puissance politique d’Athènes.

Athènes ne pardonnera pas à Socrate la déstabilisation de son autorité politique, et le philosophe sera accusé non seulement de porter atteinte aux dieux de la cité, mais aussi de corrompre la jeunesse athénienne. Au terme de son procès, il est condamné à mort pour le seul motif d’avoir posé des questions qui dérangeaient le système politique.

Se livrer à la philosophie, c’est prendre le risque de développer une pensée libre en s’émancipant de toutes les croyances et de toutes les idéologies qui limitent notre perception du monde.

Et, à travers la construction progressive de cette pensée libre, jamais définitivement acquise, c’est toute notre manière de vivre qui peut être impactée et modifiée en profondeur…

La philosophie est surtout une pratique, un exercice de la pensée.

Nous sommes, pour la plupart d’entre nous, convaincus de l’importance de l’hygiène corporelle qui renvoie à une diversité de pratiques, allant de la simple douche à l’équilibre de nos repas en passant par l’exercice physique voire sportif.  En revanche, nous sommes beaucoup moins nombreux, pour ne pas dire rares, à être réellement conscients des puissants bienfaits de l’hygiène spirituelle ou intellectuelle pour fortifier notre esprit d’analyse et notre capacité de recul critique, et pour évacuer les pensées stériles voire toxiques, les représentations affaiblissantes voire destructrices de notre énergie vitale.

Or, développer ce type d’hygiène par la pratique d’exercices de pensées est précisément un des objectifs principaux de la philosophie, et ceci dès son origine.

 

Pour développer et maintenir une bonne hygiène de pensée, il est nécessaire de pratiquer comme les Grecs de l’Antiquité pour lesquels le paradigme de l’entraînement à la pensée était celui de la gymnastique qui consistaient en différents types d’exercices spirituels. Parmi eux, on peut trouver l’examen de conscience d’Epictète, les dialogues socratiques, l’écriture d’un journal de ses pensées avec Marc Aurèle.  De manière générale, il s’agit de passer au crible d’une critique rationnelle et méthodique l’ensemble de ses propres représentations, souvent impensées, sur lesquelles nous fondons notre existence au quotidien.

Ainsi, en modifiant notre manière de penser, nous métamorphosons également en profondeur notre façon de vivre.

Il n’y a aucune raison de croire qu’une bonne hygiène intellectuelle est moins utile à notre époque qu’à celle de Socrate. Tout nous montre, précisément, le contraire !

Premièrement, nous avons davantage de temps pour développer la richesse de notre vie intellectuelle. N’oublions jamais que, jusqu’à une époque récente, le travail occupait la quasi-totalité de la vie éveillée pour la majorité des gens ; c’est d’ailleurs encore le cas dans beaucoup de pays aujourd’hui.

Deuxièmement, la quantité d’informations en tous genres, la diversité de nos représentations face aux mêmes événements, la dématérialisation exponentielle de nos sociétés contemporaines accordent à la sphère du mental un poids de plus en plus important. Un poids si imposant qu’on peut se demander s’il reste à la portée d’un cerveau humain, aussi performant et éclairé soit-il.

Comment ne pas subir ce poids ?

Comment garder une pensée critique, libre et créative, face à tant d’influences, de sollicitations, et parfois de manipulations dont la quantité et la variété sont au-delà de notre capacité d’imagination, et donc a fortiori au-delà de notre faculté de compréhension ?

Sans compter que l’arrivée de la nouvelle génération d’intelligence artificielle en 2023, et celles à venir aux performances encore plus étendues et spectaculaires, renforcent la richesse mais aussi, du coup, la complexité de cet univers du mental.

 

 

Ce que penser n'est pas

Avant de définir ce que signifie réellement penser, commençons par définir ce que n’est pas penser parce que, souvent, on croit penser alors qu’on fait autre chose, d’où parfois ce sentiment de manque, d’insatisfaction chronique qui perdure après certaines lecture, discussions « profondes » ou activités culturelles et artistiques diverses. Certaines d’entre ces dernières peuvent être complémentaires de l’activité de penser sans pouvoir, néanmoins, la remplacer.

 

Penser n’est pas calculer ou résoudre des problèmes, à moins que les problèmes soient librement choisis comme cela peut être le cas en mathématiques, en sciences ou en philosophie. Le reste du temps, comme au travail ou dans notre sphère familiale, ces problèmes sont subis et sont la combinaison de différents aspects :  techniques, psychologiques, pratiques, matériels, logistiques, hiérarchiques, administratifs, etc.

Tissés de multiples composants, ces problèmes échappent souvent à notre complète maitrise, et nous procure le sentiment de notre impuissance. La plupart du temps, nous ne pouvons, en effet, en traiter qu’un aspect. Par ailleurs, ils surgissent aléatoirement et nous obligent à les aborder au jour le jour, de manière chaotique, selon nos moyens et nos disponibilités, nous laissant une sensation, plus ou moins douloureuse, d’inachevé.

Penser n’est pas juste lire un roman ou regarder un film même lorsqu’ils sont déclarés « d’intellos ». Lire, même lorsqu’il s’agit de littérature de haute volée, est différent de penser ; c’est une forme de divertissement du fait de la narration qui vous emporte dans une sorte d’ailleurs. C’est un plaisir intellectuel, certes, et un ‘bon’ roman offre une grande variété de matières potentielles pour penser sans être directement de la pensée. Pour cela, faut-il encore prendre sa plume, même débutante, même maladroite, et construire ses propres réflexions générées par la lecture.

La littérature est un excellent moyen d’illustrer des idées d’une incommensurable diversité, de développer son vocabulaire, de s’ouvrir au monde, de s’échapper d’un réel aliénant, de développer sa sensibilité. Les apports et la richesse des œuvres de littérature sont immenses sans que leur lecture soit, en tant que telle, un exercice de pensée.

 

Penser n’est pas non plus avoir une « discussion intéressante » ou même « profonde » au hasard de nos rencontres avec d’autres personnes. Cela peut être stimulant, donner de nouvelles idées, nous montrer de nouveaux chemins de vie, d’action, de réflexion. Mais le caractère spontané et improvisé de ces discussions donne rarement le temps et les conditions nécessaires à la construction d’une pensée véritable.

 

Penser n’est pas davantage réaliser une introspection ou écrire un journal intime, ou encore parler avec un psychologue. Les démarches d’introspection peuvent être très fécondes pour identifier ses propres schémas mentaux. Mais, penser supposent justement de ne pas se limiter à activer ces derniers mais au contraire de les questionner en introduisant du tiers entre soi et eux.

Et, pour que ce tiers puisse advenir, pour entrer dans ce questionnement, plusieurs voies sont possibles.  Parmi elles, on peut citer la lecture active d’essais philosophiques. Pour penser, pour se questionner, il est nécessaire d’associer ces lectures à un travail de déconstruction-reconstruction de nos représentations mentales impactées par les différents sujets de nos lectures.

Participer à mes ateliers d’écriture philosophique peut être une autre façon de s’y exercer plus progressivement, avec une rigueur et une profondeur, certes, mais tout en douceur 😊

 « La philo, très peu pour moi ! »

La philosophie est souvent perçue comme une discipline complexe, réservée à une élite intellectuelle.

Cependant, dans mes cours de philosophie, j’ai à cœur de montrer qu’elle peut être accessible à tous, indépendamment de son niveau de connaissance.

Ma démarche repose sur une approche pédagogique, ludique qui privilégie avant tout l’écriture, l’échange et la réflexion collective. Loin des cours traditionnels de philosophie à Paris ou ailleurs, mes ateliers de philosophie pour adultes visent à rendre la philosophie vivante et dynamique.

Je mets l’accent sur la philosophie pratique, une philosophie qui se fait dans l’action, dans des jeux d’exercices d’écriture et dans la confrontation des idées. Chaque atelier est conçu comme un espace de réflexion libre, où chacun est invité (s’il le souhaite) à partager ses pensées, ses questionnements et à philosopher ensemble. Cette approche permet à des personnes, aux âges et aux parcours extrêmement variés, de se (re)connecter à la philosophie comme une source de sens et de réflexion sur leur propre vie.

 

 

Ici, loin des cours de philosophie ‘obscurs’, nous aimons articuler les idées à la réalité de nos vies !

Philosopher est un acte concret d’émancipation, qui permet d’apprendre à questionner son rapport à soi, aux autres et au monde. Philosopher consiste à se forger progressivement des outils d’analyse critique et constructive qui aident à un meilleur discernement, à des choix plus éclairés, à des émotions plus apaisées, à des actions plus nuancées.

 

Stylosophie : Un lieu d’échange et de réflexion

Fruit de ma passion pour la philosophie et de mes années d’expérience dans la transmission de cette discipline, Stylosophie est un espace où les idées prennent vie, où chacun peut approfondir sa capacité à penser librement et par soi-même, dans une ambiance chaleureuse et conviviale. À travers ces ateliers de philosophie créatifs, je souhaite vous rendre la philosophie accessible et vivifiante. Alors si vous souhaitez découvrir de quelle façon l’acte de philosopher peut vous aider non seulement à  mieux réfléchir mais aussi à mieux vivre, inscrivez-vous à une séance d’essai de votre choix.

Attention les places sont limitées à 8 personnes pour favoriser justement cette convivialité qui constitue l’ADN de ces ateliers de philosophie.

Une question ? Je m’engage à vous répondre personnellement.

Pour toute information supplémentaire, avant ou après avoir réservé votre place, n’hésitez pas à me contacter.

J’ai hâte de vous accueillir à Stylosophie pour vous montrer comment peuvent s’entremêler des apports dignes d’un véritable cours de philosophie avec une dynamique d’un atelier d’écriture créative et la chaleur de stimulants débats d’idées entre personnes bienveillantes.